lundi 1 décembre 2008

Ce mois de Novembre est enfin terminée, un mois parsemé de mauvaises nouvelles, un mois qui m'as permis de relâcher ce que je gardais depuis trop longtemps en moi...

Ça a commencé par un IRM où j'ai pu voir l'état de mon dos ma colonne tassée et tordue et le constat implacable du médecin "Il va falloir arrêter très vite..." alors que je ne pouvais répondre comme hypnotisé par l'image de ma colonne vertébrale et me remémorant les chocs subis. Le seul mot que j'ai pu sortir fut un "Merde!" quasi insonore avant de réaliser que cet IRM signifiait la fin de ma pratique de danse sur les vagues, de frôler l'écume, des envols au dessus de l'océan, des gerbes d'eau accompagnant chaque figure, de l'adrénaline alors que la vague se referme...
La pluie a accompagné mon retour, un crachin qui m'as permis de dissimuler les larmes qui coulaient malgré moi sur mon visage, les souvenirs de toutes les émotions que j'avais eu dans l'eau remontant douloureusement a la surface.

Ensuite c'est au boulot qui commence a me fatiguer, la faute a des collègues langues de vipères que j'ai de plus en plus de mal a supporter. Hormis ma collègue crétoise au parcours si atypique mais si gentille avec qui on a de longues discussions sur son île dorée. L'explosion est venue de la perfide qui, ayant entendue une discussion entre Fred', Nat' et moi sur la maladie de l'oubli et la possibilité que j'ai cette maladie, n'as pu s'empêcher de révéler ce secret à plusieurs services et ma colère lorsque j'ai appris tout cela. Et les mots sortant de ma bouche alors que je la prenais a part pour m'expliquer: "Pour moi tu n'existe plus" ainsi que la liste de tous mes défauts, mon dos tordu, mon système nerveux défaillant et toutes les autres conneries que j'ai afin qu'elle puisse cracher tout son venin sur moi.

Et enfin la terrible nouvelle annoncé par Gwen la voix hachée me disant que Wan était parti tout comme Mael 3 ans plus tôt et la encore ces satanées larmes qui ont encore coulées toute seules alors que pour la deuxième fois ce mois-ci les mots me faisaient défauts. Et pour éviter d'être submergé c'est l'ancien moi qui est réapparu, le moi indifférent, celui pour qui l'amitié était un luxe, celui qui comblait ce manque par l'effort jusqu'à l'épuisement pour éviter de trop penser.
Wan, un des quatre avec lequel on avait développer un lien qui a résister à la compétition, l'éloignement... Un des quatre qui a réussi a me sortir du piège de l'indifférence dans lequel j'étais coincé.

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