lundi 27 octobre 2008

Les semaines se suivent et se ressemblent de plus en plus, aprés Flo c'est maintenant Gwen qui m'apprends la voix triste que la compétition s'arrête pour lui aussi.
Même si ce n'est pas que la compétition mais l'arrêt définitif du surf, écrasé par la colère de l'océan et passant tout près du handicap. Et c'est avec une voix inhabituellement brouillée par les larmes qu'il me dit ne plus savoir quoi faire, sa passion lui étant arrachée, notre passion a Flo, Gwen, Bro' et moi, notre rencontre lors d'une compétition qui a faillit tourner au pugilat puis la formation de ce quatuor.
On a beaucoup parlé moi le persuadant de la chance d'être vivant et d'avoir encore toute sa mobilité après s'être fait malmener sur Heleana et des possibilités qu'il a encore comme devenir graphiste pour un sponsor et ainsi rester dans le milieu.
Apres cette nouvelle et le retour de ces souvenirs douloureux il fallait que je bouge, que je me sente vivant. J'ai donc appelés deux trois amis surfeurs et direction La Pointe pour un gros coup d'adrénaline et quelques frayeurs pour pouvoir se dire "Je peux encore le faire, je suis vivant "

dimanche 19 octobre 2008

La fatigue commence a prendre le dessus apres ces trois jours, deux soirées plus ou moins heureuses qui me laissent un peu éteint ce dimanche matin.

Tout d'abord jeudi soir avec Flo, déprimé qui me demandes de passer la soirée avec lui. il me montre alors les radios de son dos, les vertèbres déplacés. J'ai l'impression de revenir en arrière lorsque le médecin me montre des radios identiques et prononce ces mots qui me hantent "La compétition c'est fini pour toi....". De tristes souvenirs me reviennent mon premier arrêt suite à une grosse blessure, les larmes d'impuissance, l'exil loin des vagues, le retour à la compétition, les larmes de joie lorsque je retrouve mon élément, de nouvelles blessures, des pressions me forçant a reprendre la compétition malgré la douleur puis ces radios signant le coup d'arrêt d'une passion.
J'ai refoulé tous ces souvenirs qui me font mal et on a discuté avec Flo, se donnant des conseils pour qu'il puisse continuer, faire sa réeducation sérieusement, être ferme face à son sponsor et ne plus trop forcer. Après on a fait le bilan de nos expériences en compet' avec des résultats différents si celui de Flo est globalement positif le mien est plus mitigé car entaché par les jalousies, les blessures, les coups, les larmes de douleurs ou de dépit...
Alors, pour nous empecher de sombrer dans la mélancolie qui commençait a se former au dessus de nos deux têtes on a utiliser le remède miracle. On a serrés nos planches forts contre nous tels des gris-gris puis nous avons regardé Point Break qui nous fait mourir de rire tout en ajoutant quelques verres. A la fin de la soirée nous étions bien, Flo rassuré et débordant de volonté pour reprendre dans les meilleures conditions et moi débarassé de quelques souvenirs désagréable même s'il en rest encore beaucoup je sais maintenant que je ne peut les exorciser seul.

Vendredi après-midi j'ai pris le café avec Rohan-Dou au café-bd que je commence à fréquenter régulièrement grâce à lui et à Nan. Comme d'habitude nous avons parlé de tout et de rien: les nouvelles sur le boulot, films, filles, nos expériences, argent, animaux et même aspirateurs!
A chaque fois que je discute avec lui j'ai l'impression de le connaitre depuis des années tellement je me sens complice et proche dans les opinions qu'on partage.
Le soir c'était soirée crêpes-film avec Nan, Choub, Léa-Princesse et Rohan-Dou tous dans la cuisine moi qui cuisinait et eux qui échangeaient des rires tout cela dans une convivialité qui fait que j'aurais pu rester toute la nuit a leur faire des crêpes malgré la fatigue qui commençait a m'envahir. Puis les compliments sur mes crêpes qui finirent de me rendre heureux et de me tirer des souvenirs persistants de la veille pour les remplacer par le soirées avec Kram' à apprendre comment bien réussir à cuisiner ces galettes.
Ensuite nous sommes partis à l'appart' de Rohan-Dou pour regarder un film mauvais et pouvoir rire du mauvais jeu des acteurs tandis que le lapin pris de bouffées de chaleur essayait desesperement de séduire un cochon d'inde pas très réceptif aux charmes d'un animal aux oreilles tombantes. C'est sur de grands éclats de rires sur nos intéprétations du lapin que c'est terminé cette très bonne soirée...

jeudi 9 octobre 2008

Soirée mouvementée hier soir. Cela commence en aidant Mum pour la démo des produits qu'elle vend, je lui fait donc un joli powerpoint rempli de sonorités brésiliennes et de jolis images. Toute contente elle me demande comment j'ai fais et je lui réponds que c'est une des rares choses que j'ai appris en IUT alors qu'elle fronce légèrement les sourcils en me disant "pas possible". Lorsque ses clientes arrivent je l'aide a présenter les produits multicolores de la gamme que je commence a connaitre et dont je ne me lasse pas de répéter les noms: pitanga, maracujà, castanha, cupuaçu et bien d'autres...
Ensuite je rejoins Flo, Brother Dan et Chicken pour un apero alors que je n'ai pas mangé. je surveille mes verres qui se remplissent plus vite que je le voudrais, la faute à Chicken déja embrumé qui me dit "C'est bon, c'est pas deux trois verres qui vont te faire peur!". Je prends alors la bouteille de Gin, vieille habitude héritée des soirées chez Nan, et lui réponds que non mais le ventre vide ça reste un peu difficile. Du coup le corps un peu alcoolisé c'est une autre ville que j'aperçois quand je sors de l'appart' de Flo, les contours sont plus flous mais ce n'est pas si désagréable, de plus j'arrive encore a marcher droit.
L'attente du tram me permet de reprendre mes esprits et alors que je somnole durant le retour le tram s'arrête brutalement et le chauffeur annonce "Euh, il y a une voiture garée à moitié sur les rails, j'aurais besoin d'aide pour la soulever.". Je sors d'une part parce qu'être coincé à cause d'un bizut ne me plait pas trop et aussi par curiosité, comment peut-on avoir l'idée de se garer sur les voies du tram?
Nous nous retrouvons donc aux alentours de minuit a soulever une Golf rouge sous les encouragements de la gente féminine. Un intense moment de virilité? Non juste des gens voulant rentrer chez eux le plus vite possible.
Puis a la fin du trajet trois filles viennent s'asseoir près de moi, une embrumée par l'alcool, alors que celle-ci descend je commence a comprendre qu'il s'agit d'un bizutage et j'entends les sournoiseries des deux autres "Non mais arrête d'être comme ça avec elle! Elle me fait pitié." sur un ton condescendant au possible qui me fait enrager. Alors que je descend j'apprends qu'elles sont en pharma, je pense alors à la Petite Blonde de Nan qui elle aussi est condescendante et commence à me dire peut être que le DUT que l'on a eu nous a rendu plus aigri mais c'est préférable a la condescendance.

lundi 6 octobre 2008

06 Ocotobre 2008

Une journée qui a débuté comme tous les lundis: réveil difficile, douche froide histoire de ne pas s'endormir dans le bus et arrivée au boulot avant toutes les personnes du service comme d'hab'.
Mais un coup de téléphone pour le moins inattendu allait bousculer ce train-train.
Je décroche et j'entends la voix de Bro' a qui je n'ai plus parlé suite à de multiples accrocs téléphoniques. Je lui réponds froidement et lui demandes ce qu'il veut et en retour a ma grande surprise je l'entends bafouiller et s'excuser de son récent comportement. Bro' que je n'avais jamais vu présenter des excuses à quelqu'un "J'essaie de ne jamais avoir a m'excuser, si tu t'excuse c'est que tu as fait une erreur où que tu as quelque chose a te reprocher et j'ai du mal a assumer mes échecs" m'avait-il confié.
Ensuite je lui donne de mes nouvelles de mon travail, de la rencontre avec Lili et lui de s'exclamer "Non! Il faut que tu me la présente, c'est pour longtemps cette fois-ci?" et moi de lui répondre que oui c'est bien parti pour durer.
Après on a évoquer les vieux souvenirs, nos compétitions de surf, nos recherches de vagues parfaites perdus dans les forêts landaises, nos insultes si distingués aux locaux débiles qui ne juraient que par LEUR spot, LEURS vagues, nos cheveux longs qu'on coiffait d'un bandeau et dont on as effacé toutes les photos, nos rituels pour attirer les vagues en période de calme, notre période tongs toute l'année...
On s'est donc au même moment promis de se revoir et ce sera au Pays des Kangourous dans son appart' juste en face de l'océan où "les conditions seront parfaites pour ton grand âge et ton dos fragile" me glisse-t-il et moi de lui répondre que le petit vieux avec sa canne risque bien de l'enrhumer. En raccrochant j'ai un immense sourire sur les lèvres, la joie d'une complicité retrouvée avec quelqu'un que je considère comme mon frère...
Je crois que je risque de commencer a apprécier les lundis.